La MFR toujours présente dans sa vie

David Bordage était tout jeune quand il est entré à la MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure. Il commence par deux années en apprentissage à l’Auberge de la Bruyère de Pouzauges avant d’intégrer l’hôtel Mercure à la Roche-sur-Yon. « C’était il y a 24 ans et j’y suis toujours. J’ai gravi les échelons au fil des années pour devenir directeur des deux pôles restauration. J’encadre une vingtaine de personnes en salles et autant en cuisine », énonce fièrement le directeur. Il veut partager ce qu’il a appris et s’il choisit d’intégrer au sein de son établissement des jeunes apprentis de la MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure, c’est parce qu’il connaît bien le système. « C’est une bonne école d’apprentissage, mais aussi de la vie avec une rigueur que l’on retrouve dans leur travail. On y apprend des valeurs qui me tiennent à cœur avec un esprit familial qui est renforcé par l’internat et les tâches que les jeunes doivent accomplir », ajoute David.

La transmission comme élément clé

Depuis son entrée en MFR  à la fin des années 1990, le lien ne s’est jamais rompu. Son attache aux Maisons Familiales est telle que dès sa sortie d’études, David Bordage commence par des interventions dans les classes, « un jeune qui parle à des jeunes ça a plus de poids. Je leur parlais de leur cheminement à venir au sein de la MFR, je pense que ça les rassurait un peu et puis je partageais avec eux mon expérience au sein des entreprises qui m’ont accueilli. Je voyais l’intérêt dans leurs yeux  et presque la hâte de suivre le même parcours », se souvient-il heureux. Plus tard, c’est en tant que membre du jury que David intervient. Puis, encore quelques années après, il entre dans le conseil d’administration en tant qu’administrateur, puis dans le bureau en tant que membre. Depuis trois ans maintenant, c’est le poste de vice-président du collège professionnel qu’il occupe. « La particularité de Saint-Michel-Mont-Mercure est d’avoir un président parent et deux vice-présidents, un pour le collège parents et un pour le collège professionnel », explique-t-il.

Les jeunes au centre de ses motivations

Ce qui motive le plus David Bordage à poursuivre son investissement auprès de la MFR, ce sont les jeunes et leur avenir. Il souhaite que la MFR reste un établissement motivant et attractif dans lequel ils ont plaisir à travailler, à apprendre et à venir. « Les réunions auxquelles nous participons avec les moniteurs et les animateurs débouchent sur des idées qui permettent de rendre la semaine à l’école la plus agréable possible. J’aime aussi savoir qu’à mon niveau, grâce à mon implication, je permets aux jeunes de faire de nouvelles découvertes, qu’ils voient la réalité du terrain et qu’ils sortent de leur routine scolaire », confie ce passionné. David Bordage apprécie également cette vision commune qu’il partage avec le directeur de la MFR, « il regarde toujours vers l’avenir et embarque avec lui le conseil d’administration ». Tous ensemble ils font émerger de nouvelles idées comme l’éventuelle création d’un BTS ou d’une mention complémentaire, et, pourquoi pas, l’ouverture plus affirmée à la formation pour adultes.